vendredi 29 juin 2012

Hier soir, je n'ai pas eu envie d'écrire un bloc notes, d'une part j'étais crevée, j'avais desherbé, étant donné que je ne peux pas me servir de mon bras gauche pour cette corvée qui demande un peu de force et il faut tenir un outil à deux mains, je prends une fourchette et je gratte pour atteindre les racines, je tire dessus sans forcer, ça vient tout seul. Je ne suis pas obligée de le faire, mais j'adore avoir les mains dans la terre, je ne mets pas de gants, comment voulez-vous que j'aie des belles mains manucurées, c'est impossible.
D'autre part, je voulais finir un bouquin de J.C Rufin "La salamandre", j'ai fini. J'en parlerai dans une gazette.

Pendant que je désherbais, Christian tirait sur les bambous, j'avais envie de lui chanter la chanson de Philippe Lavil, mais je pense qu'il l'aurait mal pris. Il pestait, les voisins sont en vacances, il valait mieux. 42 bambous arrachés ou coupés, ces satanés rhizomes sont durs à déloger et ils vont se faufiler sous mes fleurs. Cela ne peut plus durer. Si vous me lisez et que vous avez l'intention de planter des bambous, faites le nécessaire pour qu'ils n'envahissent pas les voisins. J'ai éclaté de rire en découvrant des bambous qui avaient poussés dans notre brouette,nous avions mis des rhizomes au milieu de l'herbe arrachée avant de partir en vacances, là c'est plus facile à déloger. Si vous voulez des tuteurs pour vos fleurs ou vos plants de tomates, ils sont à votre disposition !!!

Voilà, elle avait fait une régime pour partir en vacances et pour mettre son nouveau maillot qui ne cache presque rien, elle a tout repris en trois semaines, pourtant elle avait bien suivi les conseils du Docteur Cohen  (celui là, il m'énerve)

Demain samedi, scrabble, finalement j'arbitre, je devais jouer, ce n'est pas grave, je serai plus fraîche dimanche pour les parties originales, cela ne veut pas dire que je jouerai bien, mais j'aime. Dernier grand tournoi pour la Bretagne avant septembre, La Gacilly ouvrira la saison 2012-2013, plus de 400 joueurs inscrits. Je n'y serai pas, cette année direction Argelès fin aôut, deux ans sans Argelès c'est long, nous allons retrouver avec joie ce coin catalan pour une bonne partie du mois de septembre.

TROIS MOTS :

SLURP : Invariable- Interjection. Il est sorti cette semaine dans une partie de simultané, je crois.

PREREINE : Larve d'abeille.

ECTASE : Poésie grecque - Vous pouvez transformer ce mot en PECTASE puis en EPECTASE.

mercredi 27 juin 2012

Au secours ! Je suis trop occupée, j'ai envie d'une journée sans contrainte ou sans tentation


Depuis que nous sommes rentrés j'ai des rendez-vous, cette semaine ce sont les simultanés au scrabble, hier j'ai arbitré les deux parties, aujourd'hui je suis allée les jouer à Plouharnel. Demain...Demain...Il y a bien les soldes mais je ne vais pas me laisser tenter, promis je reste à la maison, de toutes les façons les soldes ne sont pas intéressantes au début, il faut encore attendre un peu, je laisse Christian aller seul faire changer les chaussures de sa voiture à Vannes. Je vais faire relax dans mon jardin, tiens je vous mets des photos prises tout à l'heure. J'aime beaucoup mon jardin tel qu'il est, c'est le fouillis le plus complet, des fleurs, mon gazon fleuri, les hortensias, la véronique, des lupins, les dahlias qui commencent à fleurir, la sauge, au milieu de tout ça quelques pieds de fraises. Pour moi, les jardins les plus beaux sont ceux qui paraissent un peu sauvage, j'ai horreur de l'ordre, des allées bien tracées, il me faut de la fantaisie, dans les jardins comme dans la vie. Comment font les gens qui planifient tout, je respecte leur choix de vie, mais je n'aurais pas pu, à quoi cela sert de tout prévoir puisque nous ne pouvons pas légalement planifier le plus important, la sortie d'une vie ! Alors vive la fantaisie dans mon jardin comme dans ma vie...
La maison que vous voyez derrière mes fleurs est celle de mes voisins qui ont planté ces satanés bambous qui poussent dans tous les coins, une plaie ces bambous qu'il faut arracher chaque année..Dommage, le prunier qui donnait des fruits délicieux est en train de mourir, la moitiè de l'arbre n'a plus de feuilles, il paraissait pourtant en bonne santé à la fin de l'été dernier.

Les derniers souvenirs de vacances sont engloutis, nous avions ramené du vin de Vinsobres, surprenant ce vin, il est très bon mais attention 14°, ne pas abuser, un fond de verre m'a suffit pour apprécier. Il y avait aussi de la confiture d'abricots locale, un délice. Du saucisson acheté chez Leclerc à Valréas, un saucisson fait par un charcutier du coin, nous avons aimé et en passant dans les Deux-Sèvres j'avais acheté du fromage de chèvre, mon fromage préfèré, je me suis régalée, j'allais oublier le tourteau fromager, lèger, fondant.
Les produits locaux sont toujours meilleurs consommés sur place, mais pour une fois, j'ai beaucoup apprécié ces jours-ci, ils ensoleillaient ces journées grises, automnales. Nous avons tellement aimé ces vacances.
Nous avons pu dîner dans le jardin ce soir, il faisait chaud, même un peu lourd. Un dîner léger, des tomates à la provencale avec plein d'ail et de persil, quelquefois je casse un oeuf sur les tomates, mais là non. Cela sent la cuisine d'été, s'il pouvait s'installer celui là ce ne serait pas de refus. Hubert, un scrabbleur qui travaille à la météo, nous a dit qu'il ne fallait pas se rejouir trop vite, l'automne sera de retour vendredi dans la moitié nord de la France. J'ose espèrer qu'il s'est trompé..
TROIS MOTS :

MUPHTI et MUFTI : Interprète de la loi musulmane.

EOGENE : Géologie, EOCENE existe aussi.

LISSOIR : Outil - De toutes les façons avec la racine de ce mot vous ne risquez pas  le zéro, LISSIER(e) ou LICIER(e), LISSEUR, LISSAGE, LISSANT(e) existent aussi,

lundi 25 juin 2012

Comme promis vous avez la liste des joueurs qui participeront aux deux tournois de Baud. Vous cliquez sur ce lien et vous vérifiez si votre nom est bien inscrit.
Belle participation à ce tournoi en parties originales.La capacité du tournoi est de 150 joueurs, vous avez encore quelques places. JMarc nous a demandé de bien préciser qu'il se jouait à la salle du Scaouet à Baud et pas à Guénin comme les dernières années. Ce sera fléché.

Ce matin, je lisais un de mes blogs préférés, celui de Léon Mazella, un article sur le livre de Joël Dupuch "Sur la vague du bonheur", ce nom ne vous dit rien? Si vous avez vu au cinoche "Les petits mouchoirs" il jouait dans ce film le rôle de l'ostréiculteur Jean-Louis, personnellement je n'ai pas du tout aimé le film mais il faut avouer qu'il jouait bien, naturel, lisez l'article de Léon Mazella, j'ai beaucoup aimé sa description du bonheur, des mots justes pour des moments simples.Je lirai sans doute ce livre.

Aujourd'hui, je savoure le bonheur de sortir de mon contrôle avec un compte-rendu médical formidablement positif, rien d'anormal, le crabe n'a pas essaimé. Mon estomac s'est dénoué, j'ai regardé le médecin avec un regard éperdu de reconnaissance, pourtant il n'y était pour rien, il constatait c'est tout, il était très sympa, je ne l'avais jamais vu, il a eu un sourire chaleureux, c'est fou ce que l'on peut être sensible dans ces moments là.
Comme je vous le disais samedi, la fièvre acheteuse était là, j'ai été particulièrement raisonnable, deux bouquins de poche et un troisième gratuit :

"Le chagrin" de Lionel Duroy, j'avais eu envie de lire ce livre lorsqu'il est sorti et je l'avais oublié. J'avais été touchée par la couverture de ce bouquin, un enfant qui cherche le regard de sa mère et qui ne le trouve pas.

"La consolante" d'Anna Gavalda - J'ai lu pas mal de livres d'Anna Gavalda que j'aime beaucoup, mais pas celui là.

"Chouette, une ride !" d'Agnès Abécassis - Il doit être marrant,ce sera mon livre bonbon. J'ai passé l'âge de la première ride, d'ailleurs je ne me souviens même pas de l'instant où j'ai découvert une ride, ça ne m'a jamais tracassée. J'ai toujours vécu ma vie très naturellement , je me sens bien dans ma peau (qui s'est tendue au fil des ans, excellent moyen pour ne pas être ridée) j'ai quelquefois essayé de franchir l'entrée d'une parfumerie, et j'ai jeté des pots de crème, des rouges à lévres, des crayons khols, du fard pour paupières, le maquillage je n'ai jamais pu, j'avais l'impression d'être déguisée, j'ai sans doute eu tort, mais c'est comme ça. Plus jeune j'ai essayé de me faire maquiller le soir d'un bal ou pour une fête, à peine sortie de chez l'estheticienne, je me passais des cotons démaquillants sur le visage pour supprimer cette image dans la glace qui n'était pas moi.

Je suis allée à la FNAC qui proposait 5 DVD pour 30 euros, j'ai pu acheter des films que j'avais eu envie de voir, il en fallait 5, j'ai choisi le cinquième sans conviction, mais il fera sans doute rire ma petite fille cet été "Rien à déclarer", je ne suis pas certaine d'aimer.
J'ai pris :
"Elle s'appelait Sarah"  J'ai lu le livre.
"Les chemins de la liberté." Un grand film certainement.
"Les femmes du 6ème étage." Une comédie avec Lucchini que j'apprécie, qui en fait toujours des tonnes dans la vie, mais qui est parfait au cinéma.
"The tree of life" avec Brad Pitt et Sean Pen.

Il peut pleuvoir, nous avons de l'occupation.

TROIS MOTS : 

PERCHIS : Jeune futaie.

NAKFA : Monnaie en Erythrée.

ESSART : Une terre essartée - Une terre défrichée, dont on a brûlé les broussailles. ESSARTER est un verbe transitif.
Bye MClaire.

samedi 23 juin 2012

Vous aurez la liste des inscrits aux deux tournois de Baud, celui en deux parties samedi et celui de dimanche en parties originales. JMarc va faire le nécessaire, demain sans doute.
Je crois avoir compris que pour l'instant 110 joueurs sont inscrits pour dimanche, il est temps de le faire si vous hésitez encore. Ce tournoi a ses fidèles.

Nous avons mis les photos et les parties du mini marathon de scrabble à Baden hier, vous pouvez les consulter sous ce lien.

A St-Etienne, Michel Stainer nous disait que le record était battu pour un mot scrabblant sur les lettres d'un autre mot :
MACHINE - CHEMINA scrabblent sur toutes les lettres de DETROUSSASSIEZ. Finalement, c'est assez facile, sauf pour un qui est un peu plus compliqué à trouver.

Voilà pour les infos.

Depuis que nous sommes rentrés, je suis dans une phase où lire n'est pas aisé, je n'arrive pas à me concentrer, je commence quelque chose et je laisse tomber, le boulot me submerge, je regarde dix fois par jour ma pile de linge à repasser, mais pas de miracle, elle ne diminue pas, l'impression d'être en attente, lundi rendez-vous à l'hôpital pour une échographie, ces rendez-vous m'angoissent, me bouffent mon énergie et à la minute où je sors de chez le médecin avec l'assurance que tout va bien, je revis. Rien ne peut m'empêcher de penser qu'un petit crabe est là, tapi, lui aussi dans l'attente, cette petite bête est si sournoise. A chaque échographie j'ai la même impression, cela dure quelques jours et ensuite tout va bien. Je n'aime pas voir Christian crispé dans la salle d'attente, attendant ma sortie, guettant mon expression sur le visage, l'air interrogateur. Il me tarde que ces contrôles s'espacent.
Si tout va bien lundi, je vais acheter quoi en sortant de l'hosto ? Je suis toujours prise d'une frénésie d'achats qu'il me faut aussi contrôler, toujours ce mot contrôle. Acheter veut dire que nous avons encore des envies, que nous sommes bien vivants, c'est la seule explication que je peux donner à ce besoin de dépenser lorsqu'on nous dit "C'est bon, tout va bien, rien à signaler."  Tiens, je sais ce que nous allons acheter, deux pneus pour la voiture, il faut les changer, ce n'est pas follement excitant, mais il faut le faire, gare aux contrôles, oui toujours ce mot contrôle qui gère notre vie !!!
J'ai l'impression de vous raconter tous les trois mois toujours la même histoire, C'est une série sans rebondissements et tant mieux, il faut que cela dure.

TROIS MOTS :

MISFIT : Bridge - Ce mot me fait plutôt penser au film tourné par Marilyn avec Clark Gable "les misfits".
On parle beaucoup de Marilyn en ce moment. L'autre jour, je me disais que j'étais capable de décrire  avec exactitude l'endroit où je me trouvais lorsque la radio a annoncé sa mort, tellement cette actrice a marqué le cinéma et ma jeunesse, j'étais fan de "Ciné-revue."

PEILLE : Chiffon pour fabriquer le papier.

LIGULE (e) : Fleurs à pétales soudées. Hier, j'ai joué "lugule" en disant à Régis que c'était un truc de botanique, je n'étais pas si loin, mais j'ai eu zéro. On peut tranformer LIGULE en FULIGULE et LIGULEE est l'anagramme de GUEILLE.

vendredi 22 juin 2012


Un petit bloc notes avant de me préparer pour affronter les 12 heures du scrabble à Baden.
Nous nous réunissons cet après midi pour jouer quatre ou cinq parties jusqu'à 2h30 du matin. Baden n'est pas un club affilié, il n'y a donc rien d'officiel, nous allons jouer pour nous amuser, rire j'espère, manger, boire un peu (Simone a préparé ce qu'il fallait.) chacun met la main à la pâte. Nous serons 24, ceux qui voulaient venir des clubs voisins se sont fait connaître, difficile de prendre plus de monde, la salle n'est pas très grande, dommage, il fallait aussi prévoir la place du buffet. Si la soirée est une réussite, nous recommencerons l'an prochain en essayant d'avoir une salle plus vaste pour accueillir plus de monde. Nous faisons un essai cette année, c'est la raison pour laquelle nous n'avons pas fait trop de publicité.

Avec tout ça, mauvais temps, pluie, boulot dans la maison, mon jardin est toujours en friche.
J'ai oublié de vous dire que l'herbe n'arrivait pas aux genoux d'Atchoum ou de Grincheux, mais bien aux miens.
Une petite histoire envoyée par MAnnick qui m'a fait rire, j'aime bien les mots d'enfant :

Un petit garçon marche main dans la main avec son papy, il le regarde avec amour et lui dit : "Papy, tu es mon pote."
Mamy lui demande : "Et moi, je suis quoi?"
"Ben toi....Tu es ma compote."

Les mamans devraient relever tous les mots d'enfant de leurs bambins. Nous les oublions.

Je vous laisse, je vais faire les crêpes pour cet après midi, on me dit toujours qu'elles sont très bonnes, je mets ce qu'il faut dedans pour les parfumer et les rendre moelleuses. Les calories sont là.

Les trois mots seront pour demain, il va falloir que je joue un peu la semaine prochaine, il y a le tournoi de Baud en parties originales où je ne suis pas encore inscrite, j'espère qu'il reste de la place. Nous n'étions pas chez nous, nous n'avons pas eu la liste des inscrits pour mettre sur le site, JMarc l'enverra peut être?.

mercredi 20 juin 2012

Nous avons varié le parcours pour revenir en Bretagne. Cette fois-ci nous sommes passés par Clermont, Aubusson, Limoges, Niort. J'en ai assez de passer par Poitiers, les paysages sont plus montagneux puis vallonnés par Limoges. L'autoroute entre St-Etienne et Clermont serpente dans des paysages magnifiques, il n'est pas ennuyeux Des souvenirs sont revenus en voyant la pancarte "Lac de Vassivière", je faisais beaucoup de vélo à l'époque, avec l'équipe cycliste de La Châtre, nous étions allés jusqu'à Guéret en voiture et nous avions enfourché nos vélos, direction Vassivière, pas mal de kilomètres sur des routes qui montent beaucoup, pique-nique au bord du lac, sans oublier le petit kir traditionnel, il faisait très chaud, cela ne nous avait pas empêché de faire le tour du lac en vélo l'après midi, 26 km je crois, J'étais écarlate, je n'en pouvais plus, mais je suis allée jusqu'au bout.
J'ai dit à Christian " J'ai tout de même eu une chouette vie, c'est sans doute pour ça que je suis si optimiste." 

J'ai ri en voyant une pancarte devant un bistrot "Dernier bristot de la Creuse avant que vous entriez dans la Haute-Vienne."

A chaque fois que nous traversons Confolens, nous avons envie de nous arrêter, mais il est toujours trop tôt pour prendre la direction du camping. Hier, c'était juste l'heure, camping au bord de la rivière, bien entretenu, peu de monde. La caravane installée, nous sommes allés visiter Confolens, charmante petite ville, un très joli pont du XIIème, mais malheureusement il s'est mis à pleuvoir assez fort. Une petite roulotte s'est abritée au camping Ce matin, le ciel était plombé mais il ne pleuvait plus.
Arrivée à Baden, comme nous nous y attendions après ces semaines d'absence, le jardin était méconnaissable, l'herbe nous arrive aux genoux, enfin l'herbe, les boutons d'or, les marguerites, un vrai gazon fleuri. Surprise, mon vrai gazon fleuri que j'avais semé avant de partir a pris, c'est très joli, enfin ce sera très beau lorsque nous aurons tondu autour.
Ce soir, j'ai vraiment l'impression que nous sommes en automne.

Demain, Christian finira de mettre toutes les photos prises à St-Etienne au championnat de France. Je mets celle de Véronique avec Dominique, j'ai toujours beaucoup de plaisir à les revoir.

TROIS MOTS :

LAPIAZ : Ciselure creusée par le ruissellement en terrain calcaire.

PEPERIN : Roche volcanique.

RONDADE : Prise d'élan en acrobatie au sol.

lundi 18 juin 2012

Toutes les histoires ont une fin. Les vacances se terminent, demain nous prenons la direction de la Bretagne, le championnat de France s'est clôturé sous le soleil, comme il avait commencé. Il paraît qu'il faisait chaud, mais très concentrée je ne m'en rendais pas compte. Ce n'est qu'à la fin du blitz que je me suis aperçue que j'avais des couleurs.
Merci au comité pour cette organisation. L'an prochain ce sera à Mandelieu sur la Côte d'Azur, toute la France à traverser pour ceux qui viennent du Nord, mais ce sera une belle destination.
Pour cette année, nous garderons un bon souvenir de la ville de St-Etienne qui a tant évoluée au cours de ces dernières decennies. Elle peut être une étape sur la route de vos vacances, il y a tant à voir. Le camping "Val de Coise" était vraiment agréable, j'appréciais la verdure et sa tranquillité en rentrant du championnat le soir.

Personnellement, je suis contente de mes résultats aux deux compétitions, j'ai un peu décroché au blitz dans la dernière partie, prendre un zéro au premier tirage est un peu décourageant, j'avais un i au lieu d'un E, je voulais jouer KANJIS, 48 pts perdus, le coup classique on veut jouer un mot, nous prenons la lettre qui nous arrange, il suffit de peu de chose pour que nous perdions pied dans une partie..
Quant au championnat de France je me sentais tellement en forme, tout me semblait facile, il y a bien eu quelques petites frustrations, mais c'est le cas pour tous les joueurs. La particularité de ces deux tournois, très peu de nouveaux mots,vraiment très peu par rapport à Vichy.Je termine ravie, le goût de jouer est revenu, je surfe sur la vague de l'amour du jeu en ce moment en attendant le prochain creux !

Le site va reprendre sa vitesse de croisière dans quelques jours, toutes les habitudes vont s'installer de nouveau. Je sais qu'il y aura beaucoup de travail en rentrant, le jardin doit être une véritable jungle après six semaines sans entretien. Il pleut, l'herbe pousse. Je vais peut être avoir la surprise de voir mon gazon fleuri réussi, les oiseaux ont dû se régaler avec les fraises. Je vais ouvrir le courrier sans sourire, il n'y a jamais de bonnes nouvelles en rentrant, que des factures.

Je vous laisse. A bientôt pour de nouveaux bloc notes.Merci de m'avoir dit ce week-end que vous aimiez beaucoup ce site, c'est très encourageant pour qu'il continue à vivre..

samedi 16 juin 2012

Aujourd’hui, c’est le grand jour. Début du championnat de France à 15h. J’espère juste qu’il fera un petit peu moins chaud qu’hier. J’ai bullé pratiquement toute la journée, après quelques courses au Casino-supermarché et non aux courses de chevaux, même pas au Casino machine à sous que nous avons mis en photo. Si  vous aimez jouer aux jeux d’argent, il y a de quoi. 

A l’ombre d’un arbre, j’ai essayé de lire « Mes mots en poche »  livre qui est vite tombé de mes mains, j’ai rêvassé en écoutant le petit perroquet de nos voisins qui faisaient ses plus belles vocalises. En fin d’après midi, nous sommes allés à la source Badoit, je n’avais jamais eu la curiosité de lire sur les étiquettes la provenance de cette eau. Les touristes peuvent puiser une bouteille pour dégustation, les résidents apparemment en prennent autant qu’ils veulent, mais ils leur faut une carte de puisage. J’ai quand même l’impression que l’eau puisée à la source est un peu moins pétillante que celle que nous achetons, mais ce n’est sans doute qu’une impression. C’est un fermier, monsieur Badoit, qui a découvert cette source et qui a eu l’idée de la commercialiser pour soigner les ennuis digestifs. La descendance doit pouvoir se payer les meilleures bouteilles de bordeaux, après avoir vendu Badoit à Danone.

Le casino, les thermes, la source Badoit, font que St-Galmier est une jolie petite ville, très coquette, fleurie. 

J’ai su que les joueurs du Morbihan étaient bien arrivés, ils ont été surpris par la chaleur. Si j’y arrive, je regrouperai tous les joueurs du comité pour faire une photo, sinon ce sera au hasard des rencontres, la salle est grande. 

Zut, je viens de lire sur internet que Thierry Roland était décédé. Il pouvait agacer, mais c’était tout de même une figure du service des sports. Je riais en l’entendant rire, enfin il essayait de rire, mais cela faisait un drôle de bruit. 

Je vous laisse, je vais me préparer, Christian arbitre, pas de danger nous ne serons pas en retard !! 

TROIS MOTS : Trois mots rencontrés dans le livre de J.C Rufin. 

HAOUSSA : Langue et peuple d’Afrique. 

BAMBARA : Langue d’Afrique. 

YORUBA ou YOROUBA : Peuple du Nigéria                                                                                                              

jeudi 14 juin 2012

Journée bien occupée. Nous sommes allés repérer le parc des expos et la salle où se tiendra le championnat de France, nous avions des connaissances qui bossaient à l’organisation, on sentait la fatigue, pratiquement deux ans pour que tout soit nickel le jour J. Nous arrivons tous guillerets, nous n’avons plus qu’à nous installer et à jouer, sans nous rendre vraiment compte des efforts déployés pendant ces deux ans par le comité qui nous reçoit. Ce soir, en reprenant notre voiture au parking, les sponsors installaient les banderoles.

Très belle salle, les tables bien alignées, quatre grands tableaux électroniques, le snack dans un coin, rien ne manque.

Après avoir mangé en face du parc des expos, petit repas rapide, direction la gare de Chantecreux pour prendre le tram, direction centre ville, ce n’est plus possible de circuler dans St-Etienne avec une voiture si on ne connaît pas. Je trouve ce moyen de transport formidable, pas de bruit ou si peu, pas cher, nous étions Place du Peuple en un rien de temps, là se tenait la grande braderie de juin, comme chaque année. Une multitude de stands vendaient des chiffons, des bijoux de pacotille, un peu n’importe quoi, toutes les rues étaient bondées. La ville de St-Etienne a beaucoup changée, c’était une ville grise dans les années 80, ce n’est plus le cas, je ne l’imaginais même pas aussi grande. J’ai un peu regretté que cela soit jour de braderie, nous n’avions pas la même perspective des rues.

Nous sommes allés visiter le musée de l’Art et de l’Industrie, passionnante visite, des retraités bénévoles font encore fonctionner les métiers à tisser, ils ne sont pas avares d’explications, on sent beaucoup de nostalgie. L’étage des cycles expose toutes sortes de bicyclettes, de vieilles motos, il a dû falloir beaucoup de persévérance dans les recherches pour constituer une telle collection. Même chose pour les armes. Ce musée vaut le détour si vous passez dans cette ville. Nous avons pu prendre quelques photos grâce à la gentillesse des gardiens, le flash est interdit, ils ont fermé les yeux pour une fois, il suffit de demander avec le sourire.

 Retour au camping qui est parfait, sauf que, oui sauf que nous ne pouvons pas capter la télé, impossible, alors hier soir Christian a installé la cafetière Sanseo sur le petit meuble à la place de la télé, il s’est assis comme d’habitude sur la banquette, il regardait la cafetière, je lui ai dit « Tu regardes quoi ? » « Ben, un film »

-« Mais, il n’y a pas de télé… » «  Mais si, je regarde Bagdad café. »   Bon, une histoire absurde, mais j’aime bien cet humour.

Demain, j’achèterai une toute petite radio pour avoir quelques infos dimanche soir. Personnellement, la télé ne me manque pas du tout.

Ce soir, nous avons le son, des belges qui ont amené avec eux la cage des oiseaux, d’habitude pour nous réveiller, il y a les oiseaux dans les arbres, là pour nous endormir, nous aurons les petits oiseaux des belges. Pourvu que nous n’ayons pas l’idée d’ouvrir la cage….Nous avions ouvert la cage d’un lapin de ma petite fille, bien malheureux, elle s’en occupait très peu, nous l’avions mis dans l’herbe dans le pré à côté de chez eux pour qu’il goûte à la liberté, cet imbécile n’avait rien compris, le lendemain matin il était encore là à côté de sa cage. Désespérant. 

TROIS MOTS :  

SAKTISME : Culte en Inde, il s’écrit aussi CAKTISME et SHAKTISME. 

MIQUELET : Franc-tireur catalan. J’ai vu ce mot dans une vitrine au musée cet après midi. 

PERCET . Un outil pour percer en Suisse- C’est aussi un PERCOIR .

mercredi 13 juin 2012

J’ai regardé pour une dernière fois, enfin pour cette année, les champs de lavande, les vignes, les vieux villages perchés, les tuiles roses, et pour nous faire encore plus regretter ce coin de Haute-Provence, il faisait beau. Au fur et à mesure que nous roulions vers le nord, le ciel se chargeait, de gros nuages . Nous avons attaqué le col de la République sous un ciel gris, il était pourtant magnifique ce col que nous connaissons bien, si souvent franchi lorsque nous étions plus jeunes. Nous l’avons même monté un jour de janvier avec de la neige sur les bas-côtés, nous étions partis de Paris avec mon arrière grand-mère, elle partait rejoindre sa fille à Péruis dans les Basses-Alpes, cela avait été son dernier voyage, elle est partie quelques mois plus tard,  il y a de cela 47 ans, je m’en souviens encore comme si c’était hier, à chaque fois que nous grimpons ce col  je pense à elle, mais je pense à elle si souvent.

Nous nous sommes arrêtés sur une aire de pique-nique pour déjeuner, une autre caravane s’est installée derrière nous, immatriculation 29, la conversation s’est engagée, nous allions vers St-Etienne, ils descendaient en Ardèche pour faire du vélo « L’Ardéchoise », il paraît que c’est un grand rassemblement de cyclistes, ils habitent Landivisiau, je parlais du scrabble et ils nous ont demandé si nous connaissions Malou Prigent, évidemment que nous connaissons Malou, excellente scrabbleuse qui a un peu délaissé le scrabble pour le bridge. Le monde est petit.

En arrivant sur St-Etienne le ciel s’est dégagé, le soleil nous a accueilli au camping, camping au bord de la Coise dans la verdure, nous avons des gens du Nord comme voisins, le fils joue au scrabble, il vient disputer le championnat. Il joue au club de Douai, 13 licenciés, c’est peu mais ce club semble dynamique.

Demain, nous comptons visiter St-Etienne et repérer les lieux du championnat de France. Nous prendrons des photos. A la fin du championnat, je ferai encore le bilan de tous mes championnats de France, pour l’instant c’est Besançon que j’ai le plus aimé, point de vue touristique, parce que pour le jeu, je ne pense pas qu’il ait marqué ma carrière de scrabbleuse !!! 

TROIS MOTS : 

HIGHLIFE : Musique d’Afrique Occidentale. 

OMBRINE : Poisson – Anagramme OMBRIEN . 

CYNIPS : Insecte –

lundi 11 juin 2012

Tout à une fin, mercredi matin nous reprendrons la route pour nous arrêter à St-Etienne et ensuite ce sera la Bretagne. Nous devions partir mardi mais il fait tellement beau que nous avons repoussé. Nous ne sommes pas certains de trouver un si beau temps ailleurs.

Un bilan positif pour ces vacances, j'ai eu la confirmation que la santé est le bien le plus précieux que nous ayons. Aprés deux ans de galère, j'ai apprécié ces premières vraies vacances, je n'ai pas toujours fait tout ce que je voulais pour la marche, j'e fatigue vite, mais j'ai marché comme je ne l'avais pas fait depuis longtemps, il a fallu quelquefois que je me booste, encore un peu, encore un peu, aller au bout de mes possibilités, ignorer les petites douleurs, ne pas m'écouter, ne pas me plaindre, surtout pas, j'ai connu de plus mauvais passages.
Je vivrais bien six mois par an au soleil dans ces conditions, il ne faut pas grand chose pour être heureux lorsqu'il fait beau. Pour l'instant ce n'est pas possible, je sais que le 25, direction hosto, mais lorsque les contrôles seront moins fréquents nous partirons plus longtemps.
Ce matin, je me suis endormie dans mon transat, pourtant je lisais un livre très intéressant de Jean-Christophe Rufin 'Un léopard sur le garrot" Chroniques d'un médecin nomade. Il était 12h15 lorsque je me suis réveillée, il était temps de penser au repas !! Nous avons tout le temps. Le sommeil m'a toujours aidé à récupérer, j'ai beaucoup de chance.




Christian s'est amusé ce matin, il a fabriqué deux affiches. Nous n'avons tellement pas envie de rentrer qu'il a pensé que nous pourrions nous cacher au fond de la Drôme et que nos enfants lanceraient un avis de recherche. Il faut bien rire





Samedi championnat de France, j'y vais très zen, j'aime bien cette compétition et puis je ne connais St-Etienne qu'en passant, vendredi nous essaierons de visiter le centre ville.
J'ai essayé de jouer quelques parties sans grande conviction, vite distraite par l'extérieur, je trouvais dommage d'être devant mon ordi.

TROIS MOTS ;

IMPATRIE (e) : Salarié en France pour une société étrangère.

APPAROIR ; Verbe - Qu'à l'infinitif, en droit être évident.

BATCH, Batchs ou BATCHES au pluriel : Container

dimanche 10 juin 2012

Nous pensions avoir de la pluie dès le matin, la météo n'était pas terrible, au contraire le temps était au beau, après un petit dej pris à l'extérieur comme toujours depuis notre arrivée, nous sommes allés à Nyons où se tenait le marché provencal. J'aime beaucoup ces marchés, les odeurs, les couleurs, l'accent. Lorsque nous allions à Aix-en-Provence passer nos vacances chez mes beaux-parents, le marché se tenait en bas de chez eux et à chaque fois c'était un ravissement.
Ma belle-mère cuisinait très bien, je la voyais partir faire son marché tard dans la matinée, je n'ai jamais compris comment elle faisait pour nous servir des délicieux repas en ayant si peu de temps pour cuisiner, ses petits farcis étaient uniques, son lapin, la soupe au pistou, tout avait du goût. Elle achetait sans doute chez les bons commerçants qu'elle connaissait depuis longtemps. Je ne suis pas certaine que ce matin tout était fabriqué en France, j'en suis même persuadée. Même les olives devaient être d'ailleurs, mais elles étaient bonnes.

Christian s'est acheté un très joli chapeau en paille fabriqué en Italie, les poteries "terrai" étaient fabriquées en Espagne, d'après le vendeur le désign et les dessins étaient conçus par lui qui habitait Crest. J'ai bien voulu le croire. J'ai acheté une petite cocotte vernissée et un pose-cuillère, c'est vrai lorsque nous servons ou que nous remuons notre sauce nous ne savons jamais où poser la cuillère, nous salissons, je vais essayer de m'en servir !
Il y avait aussi un très joli boutis, joli en apparence, le tissu était très fin, j'ai demandé au vendeur s'il connaissait l'endroit de fabrication, il a été incapable de me le dire et aucune étiquette qui donnait la provenance. Je l'ai laissé sur l'étalage.
Une bouteille d'huile d'olive AOP de Nyons et pour rire un carreau de poterie à accrocher dans les WC, représentant un monsieur en train d'uriner "Pisse heureux, pisse content, mais pisse dedans." au moins les visiteurs feront attention lorsqu'ils viendront chez nous ! C'est vrai, nous recevons de moins en moins de jeunes hommes, tous les copains prennent de l'âge, comme nous et leurs gestes ne sont plus assurés !!

Les photos sont sous ce lien.

Je sais que tous les objets achetés en vacances paraissent bien déplacés lorsque nous arrivons chez nous. Ils finissent souvent au fond d'un placard. Nous avons dû jeter des castagnettes, un chapeau sombrero, des santons sont restés longtemps au fond d'une boîte, des éventails, des poteries que nous trouvions jolies en Espagne, mais hideuses chez nous.
Par contre, tout ce que nous avons ramené du Mexique a trouvé sa place dans la maison, ils font un très bel artisanat, linge brodé, poteries, mais il y a déjà quelques années, est-ce toujours le cas? La Chine a peut être aussi envahi le marché.

TROIS MOTS :

CODEC : Programme informatique.

LONGOTTE : Tissu de coton épais et lourd.

PROVIGNER : Verbe transitif. Marcotter la vigne, faire prendre racine à une branche.

samedi 9 juin 2012

Dans l’après midi, une promenade bucolique à pied, cela change des vieilles pierres et des églises.

Au moment des fruits il n’y a qu’à tendre le bras et se servir. Je suis prise en photo au milieu des vignes, puis  dans une NOYERAIE, je joue à l’OLIVEUSE bien que les olives ne soient encore qu’en fleur, il y a aussi des chênes truffiers, des abricotiers et évidemment je pique des cerises, un peu acides mais délicieuses, et c’est tellement meilleur le fruit défendu !

Je laisse les truffes, je n’aime pas ça, et encore bien moins depuis que j’ai appris qu’elles poussaient bien mieux sur les excréments des animaux ou des humains qui ne peuvent pas attendre d’arriver chez eux ! Berk.

Demain, nous serons certainement contraints de rester dans la caravane, ils annoncent de la pluie, mais rien n’est jamais certain avec la météo.

Pour les photos cliquez sur ce lien, et faites un clic sur les photos pour les agrandir.
Je n’ai pas regardé les numéros gagnants à l’Euromillions, j’espère que l’un d’entre vous a gagné, un petit peu, je ne vous souhaite pas de gagner cette énorme somme, à mon avis c’est plus un malheur qu’un bonheur de gagner autant d’argent, je ne saurais pas quoi en faire, même en partageant en quatre cela ferait encore trop, c’est mon avis, peut être pas celui de mes enfants qui voient ça d’un autre œil. Il arrive un moment dans la vie où tant d’argent embarrasse.

Je disais à Christian que si je gagnais un jour au loto j’achèterai une Audi, j’aime beaucoup cette voiture, une très belle caravane, peut être une maison dans le midi et après ? Après, ma vie continuerait comme maintenant, sauf qu’il y aurait le souci de consulter son compte en banque tous les jours, faire des placements, et en ce moment ce n’est pas le plus simple, que de tracas ! Finalement, je ne suis pas une femme d’argent, je suis heureuse avec ce que nous avons, et ce serait indécent de se plaindre face à des gens qui doivent compter tous les jours pour acheter le strict nécessaire. Des enfants qui avouent que leur maman ne mange pas à sa faim tous les jours pour qu’eux puissent partir à l’école le ventre plein, c’est bouleversant.

Tiens, j’achèterai des tonnes de marchandises pour donner aux restos du cœur ou à ces épiceries qui vendent à un prix dérisoire aux familles désargentées. Je peux écrire, je n’ai toujours pas gagné au loto, et le rêve est peut être plus beau que la réalité.  

Hier, le temps était plutôt gris et frais en soirée, ce matin grand ciel bleu, pas un nuage, nos voisins Hollandais qui ont remplacé les charmants français cherchent l’ombre, c’est rare. A midi, nous avons tout de même mangé dehors, j’avais trouvé des petites sardines de la méditerranée à faire au grill, des toutes petites, on peut tout manger, l’arête aussi, elles étaient délicieuses, bien meilleures que du caviar. Un petit tour à Nyons dans la soirée, Nyons que nous nous lassons pas de parcourir, il y a toujours quelque chose à découvrir, hier c’était un passage très étroit qui relie les berges de la rivière à la vieille ville, ça sentait très bon dans ce passage, évidemment il y avait les cuisines d’un restaurant marocain, des odeurs familières me chatouillaient les narines.

Pour Sylviane de Vernon (et pour les autres aussi) : J’ai lu « La reine des lectrices » de Alan Bennett, j’ai apprécié cette analyse intéressante de la lecture, j’ai aimé cette fiction qui décrit une reine Elizabeth accroc à la lecture à 80 ans et qui est saisie par l’envie d’écrire à son tour : « Non, monsieur le ministre de l’intérieur. Comme vous le savez sans doute, les livres produisent rarement un effet aussi direct. Ils viennent plutôt confirmer une opinion ou une décision que l’on a déjà prise, parfois sans s’en rendre compte. On cherche dans un livre la confirmation de ses propres convictions. Chaque livre, à tout prendre, porte en lui un autre livre. »

Elle découvre que chaque livre l’emporte vers un autre livre.

Il n’est jamais trop tard pour se mettre à la lecture. Une passion qui peut être ne vous quittera plus et vous envahira.


TROIS MOTS : 

LUNETIER : Un mot simple mais que je n’ai pas formé hier, un nonuple avec le E sur la grille. J’avais RUILENT sec. Zut, zut et zut 

RECINGLE : Un outil d’orfèvre, il peut aussi s’écrire RESINGLE. 

CINCLE : Un passereau.

jeudi 7 juin 2012

Aujourd'hui deux blocs notes, le wifi marche sur la terrasse du snack, il fait bon, nous sommes bien dehors, il est 20h30.
Nous n'avions pas de programme bien précis. Nous sommes partis marcher un peu dans la montagne qui est juste derrière le camping, c'est donc le camping que vous avez en photo. En redescendant une nuée de petits cyclistes encadrés par des adultes, la traversée de la Drôme en vélo pour les enfants des écoles primaires, le plus jeune 9 ans. Ils sont, je crois, 400 enfants repartis en groupes et c'est la 19ème édition. Un groupe dort dans le camping ce soir, d'autres dans les villages aux alentours dont Vinsobres, une gamine m'a dit qu'elle ne boirait pas de vin, mais les parents certainement. Ils pédalaient avec ardeur, cela fait plaisir de voir des enfants se donner à fond sans rechigner, un beau challenge. Le périple dure 5 jours pour environ 250 km, de Hauterive à Buis-les Baronnies.

Nous sommes allés faire un tour à Rousset-les-Vignes à 2km du camping. Quel beau village.
Nous pensions monter jusqu'à la chapelle en suivant la draye, cela monte beaucoup, ce n'était pas la difficulté, le problème était que l'orage de dimanche a énormément raviné le chemin, des éboulis, des passages difficiles, monter est plus facile que descendre, nous pouvions glisser,  nous avons renoncé à mi-chemin, mais le paysage était tout de même splendide. En bas, dans le village nous avons rencontré un monsieur qui venait de ramasser des cerises, il nous en a offert avec un grand sourire. Une mamie nous a incité à entrer dans l'église, je ne sais plus combien d'églises nous avons visitées depuis notre arrivée.... Il paraît que le temps n'est plus ce qu'il était d'après elle, personnellement il nous convenait, du soleil, un ciel bleu, une température tout à fait raisonnable, 24°, c'est idéal non? Pause sur un banc, pour boire et manger une petite navette, ce petit gâteau provencal parfumé à la fleur d'oranger.

MThé, nous avons goûté au Tariquet bien frais, c'est très bon.

J'ai oublié de vous dire que depuis notre arrivée, un coq chante tous les matins, mais cela doit être un coq de retraités, il chante à 11h du matin, ce n'est pas un matinal et ça nous convient.

La preuve que je m'entraîne un peu pour St-Etienne, une photo prise par Christian à mon insu. .

Il est sorti BIGNOLLE qui est une concierge, il peut s'écrire aussi BIGNOLE (anag.IGNOBLE)
En ce moment, il y a les caprices du wifi dans le camping, impossible de se connecter très longtemps. Nous avons réussi à mettre les photos de notre journée d’hier, Dieulefit et Poët-Laval.

Dieulefit est à 22 km du camping, cette petite ville est construite dans un environnement de montagnes. Dès les premiers virages franchis après le camping, la route est complètement différente de celle de Nyons. Très joli parcours dans un paysage escarpé, des villages typiques de cette région, beaucoup de chapelles, un milieu propice aux ateliers des peintres, aux potiers. Dieulefit a dû être une ville prospère, cela n’est plus le cas, une grande rue peuplée de boutiques fermées ou à vendre, même la BNP est à louer. Dommage, il s’y niche un vrai patrimoine en monuments, maisons, ruelles bordées de vieilles demeures, mais rien n’est entretenu.

Je vous ai trouvé une jolie petite maison à vendre, avec des volets rouges dans la vieille ville, tout près d’une très belle maison Renaissance.

Quant aux potiers, ils avaient l’air de s’ennuyer en attendant les rares clients. Dieulefit n’est pas seule dans son cas, au cours de notre périple nous découvrons souvent des petites villes qui se désertifient. Le taux de chômage doit être plutôt élevé, vu le nombre de jeunes qui semblent désoeuvrés.

Je n’avais pas envie de rester sur une mauvaise impression, nous avons fait cap sur Poët-Laval , 5 km à parcourir et là l’émerveillement, un des plus beaux villages de France. Le mot village est un peu fort, il n’y a pas beaucoup d’habitants, mais nous en avons pris plein les yeux, le point de vue est splendide et ce qui reste du château aussi. D’après une dame qui rentrait dans l’hôtel qui occupe une des bâtisses, un 3 étoiles, le club Med avait occupé les lieux. Nous étions en extase en parcourant les ruelles, vous avez des photos sur ce lien. C’était en fin d’après midi, les pierres avaient la couleur des fins de journée, lorsque le soleil descend, je pense que c’est un village qu’il faut visiter tôt le matin ou tard dans l’après midi, nous étions seuls dans les ruelles. 

J’avais mis une photo de moi devant un magasin de Nyons, je pause à côté d’un tonneau, il y a la publicité des coucougnettes et du Tariquet, un vin du sud de la France, côtes de Gascogne, qui peut être sec à boire en kir, ou doux comme les vendanges tardives, à déguster en apéritif ou avec du foie gras. MThé m’a fait un mail pour me parler du Tariquet que je ne connaissais pas du tout. Du coup, cet après midi nous sommes allés à Nyons pour faire quelques courses et je suis rentrée dans la boutique qui vendait ce fameux Tariquet, j’ai eu une leçon d’œnologie sur ce vin et nous n’avons pas pu faire autrement qu’en acheter une bouteille, le Tariquet doux les premières grives, il n’est pas si cher que ça, même pas 8 euros, je vais vous faire une confidence, en jouant notre loto qui ne nous coûtait rien puisque nous avions gagné 5 euros, j’ai gratté un truc à 2 euros, ce sont les vacances, faisons les fous, et j’ai gagné 8 euros, le prix de la bouteille, je ne réinvestis jamais mes gains au jeu dans le jeu, j’encaisse !! Ce vin semble très apprécié par les connaisseurs. Il y a des anagrammes à « tariquet », mais il n’est pas admis au scrabble. Nous avons eu aussi une leçon sur l’huile d’olive AOC, celle de Nyons, la plus réputée, cette année n’est pas une bonne année, une histoire d’acidité. 

TROIS MOTS, rencontrés au cours de mon entraînement, oui je recommence à jouer, l’envie revient: 

MATOIR : Outil. 

SALBANDE : Enduit argileux. Anagrammes DANSABLE –LABADENS 

XENISME : Mot d’origine étrangère.

mardi 5 juin 2012

Pas de bloc-notes hier et pour cause, nous avons déménagé, pas bien loin, quelques emplacements plus loin que celui que nous occupions. Nous devions rester jusqu'au 6 juin, notre emplacement était réservé par un habitué à partir de cette date, nous étions obligés de quitter les lieux, partir ailleurs, j'étais pensive, un peu triste de quitter ce coin de la Drôme, je m'y sens tellement bien, le climat me convient, très sec, mes vieilles douleurs ne se manifestent pas et c'est tellement beau.
Un autre emplacement était libre, alors nous avons décidé de rester jusqu'à la semaine prochaine et de déménager, ce n'est pas ça qui nous fait peur. Les jeunes propriètaires du camping étaient contents que nous ne partions pas comme d'autres clients qui ne peuvent plus utiliser la piscine pour l'instant. Le gros orage de dimanche, il paraît que même les locaux n'avaient pas vu ça depuis longtemps, le gros orage a fait exploser le local technique de la piscine, j'ai mis une photo sur ma gazette. Nous sommes bien installés jusqu'à mardi prochain.
Ce matin, petite balade sur le chemin à travers les vignes, tout près il y a le vignoble de VINSOBRES, original ce nom, j'ai vérifié, ce n'est pas bon au scrabble. Je n'arrêtais pas de m'extasier sur le paysage qui s'offrait à nous. Les gens sont bavards, nous faisons la causette sur le chemin. Des jolies maisons et beaucoup de gîtes de vacances. Cette région est aussi à la mode que le Lubéron, mais il ne faut pas s'y tromper, lorsque le mistral souffle l'hiver, il peut faire extrêmement froid, une habitante du petit village nous disait qu'elle avait eu -16° cet hiver, une seule journée; nous avons su que sa fille habitait Rennes et qu'elle avait une maison à Erquy.
Cet après-midi, nous allons visiter Dieulefit, petite ville tout près d'ici, lde nombreux habitants de cette ville sont des Justes, ils ont hébergé beaucoup de familles juives pendant la guerre, et il n'y a eu aucune dénonciation. C'est aussi le pays des potiers.

Christian revient de la vaisselle avec le sourire, un Hollandais faisait aussi la vaisselle et lui disait dans un français approximatif mais en s'appliquant " 10 minutes de repas, une heure de vaisselle."
Christian lui a répondu "Chez nous une heure de repas, 10 minutes de vaisselle."
Je me demande ce que cet Hollandais avait tant à laver, les nombreuses tasses à thé?
C'est vrai que lorsqu'ils doivent voir le temps que nous passons à table, ils sont sans doute perplexes. Aujourd'hu, nous avons découvert un petit fromage de chèvre succulent, je ne connaissais pas du tout "Le petit Pésillon".

Si cela vous intéresse, il y a des photos des environs du camping prises ce matin, encore une fois regardez la couleur du ciel. Cliquez sur le lien;

dimanche 3 juin 2012

Tout d'abord bonne fête des mères à toutes les mamans, à celles qui ont eu droit à un collier en coquillettes ou à une boîte de camembert transformée en coffret à bijoux grâce au papier d'aluminium. J'ai encore dans mes archives un petit dessin de mes enfants avec plein de mots doux pour leur maman, je le ressors quelquefois avec attendrissement. Pour les autres mamans qui ont passé l'âge de la poterie malaxée avec beaucoup d'amour, mais que nous avons examinée en nous demandant ce que c'était, donc pour ces autres mamans, j'espère que la journée se passera bien, avec vos enfants ou sans vos enfants qui sont beaucoup trop éloignés en distance. Moi, c'est mon cas, nous sommes toujours à Nyons, mais j'ai eu droit aux coups de téléphone. J'ai aussi appelé ma maman ce matin, elle savait que c'était le jour de la fête des mères, malgrè ses pertes de mémoire.

Hier, nous sommes allés passer l'après-midi à Orange, un circuit nostalgie pour Christian, il voulait revoir les endroits où il avait passé ses vacances, chez tante Adrienne et chez son oncle Louis, de beaux souvenirs, il était gâté et il a appris à aimer le bois chez son oncle qui était ébéniste 
Nous nous sommes garés juste en face de l'ancien atelier de son oncle, transformé en restaurant, l'appartement existe toujours au premier étage, Adecco occupe aussi les lieux.
La maison de la tante Adrienne n'a pas disparue, elle est toujours là, près de la rivière, et les volets sont toujours marrons, j'ai cru voir poindre une petite larme au coin des yeux de Christian, il aimait beaucoup cette tante. Nous devenons sensibles en vieillissant, et il y a toujours le regret de ne pas avoir su montrer aux autres combien nous les aimions, la vie fait que nous devons avancer, le travail, les enfants, il y avait tant de choses qui nous occupaient, dans notre univers peu de place pour la nostalgie
J'ai lu une phrase l'autre jour, je ne sais plus sur quel bouquin qui m'a frappée, ce n'est pas mot pour mot "Nous sommes toujours meilleure grand mère que mére, jeune nous devons être aussi une femme, difficile quelquefois de concilier parfaitement les deux." Tout est dit, plus âgés nous avons du temps pour la nostalgie et surtout pour aimer les autres comme il faut les aimer.

Après avoir trouvé les lieux de son enfance, nous sommes partis visiter ou revoir la ville, qui a bien changée. Visite sous un soleil accablant, j'avais un peu oublié combien il peut faire chaud en Provence. A Nyons, nous avons toujours un petit air rafraîchissant, à Orange non, j'étais cramoisie, les courants d'air dans les ruelles étaient appréciés. Orange doit être très agréable le soir, beaucoup de restaurants, de bars, c'est une ville qui vit. Le théâtre antique est le centre de la visite, l'Arc de Triomphe se mérite sous le soleil, dans le temps il y avait une avenue peuplée de platanes, ils ont été coupés.

Retour sur Nyons, arrêt sur une place où se tenait un petit marché des artisans, du bel artisanat, pas fabriqué ailleurs, j'ai résisté, j'avais envie de tout et lorsque j'ai envie de tout, je n'achète rien.

Nous sommes encore dans ce camping pour au moins deux jours, nous nous y plaisons beaucoup, aujourd'hui il pleut comme partout en France  enfin quelques gouttes ici. Ce sera repos, lecture, scrabble peut être, mais nous ne sommes pas à plaindre, j'ai un tableau de verdure juste en face de moi à travers la fenêtre de la cuisine de la caravane.

Toujours les photos sous ce lien.

TROIS MOTS :

PYRENE : Hydrocarbure - Nous pouvons prolonger ce mot par l'avant avec un A - APYRENE qui est du raison sans pépins.

XOANON : Statue en bois, art primitif grec; Seul mot qui commence par XO;

SZLACHTA : Petite noblesse polonaire. Comme l'écrivait sur facebook Jakez, c'est le regretté Charly qui disait "Lorsque tu n'as pas de E pour former LACHATES, tu cherches un Z."

vendredi 1 juin 2012

La balade du jour, Nyons, c'est tout près du camping à 7km. J'ai été agréablement surprise par cette petite ville, je m'y suis tout de suite sentie bien, cela n'avait pas été le cas de Valréas hier après midi, d'ailleurs je n'ai pris aucune photo, nous n'avons pas eu du tout  envie de nous attarder, j'avais des courses à faire chez Leclerc, nous n'y sommes pas allés pour rien/

Si vous regardez les photos, la première qui apparaît est celle du barbecue, il fallait bien se nourrir avant de vagabonder, le verbe est adapté, nous vagabondons parce que nous ne savons jamais où nous allons, j'adore découvrir les rues sans avoir de plan, et la chance nous sourit, nous voyons toujours ce qu'il y a à voir, le flair....
Pour le barbecue, ce sont des asperges vertes qui sont en train de cuire, et dessous des poivrons rouges que je fais griller pour faire ma salade préférée la MECHOUIA, il n'y a pas longtemps que j'en connais le nom, grâce au scrabble, cette salade nous la cuisinons depuis des générations, tous les français d'Algérie la connaissent; poivrons, tomates, oeufs durs thon, olives noires ou vertes, enfin on peut y mettre ce que l'on veut.
Si Jakez lit le bloc notes, il remarquera que je lui ai bien dit la vérité, ce n'est pas un cubi de rosé qui était à côté du barbecue, mais la bouteille de gaz !!  Attention, je ne dis pas que nous ne buvons pas de vin rosé, nous goûtons à toutes les productions régionales et elles ne manquent pas.
Vous savez que nous sommes cernés par les Hollandais, l'odeur des poivrons grillés qui
chatouillait leurs narines plus habituées au thé, au lait et aux tartines fromage ou charcuterie, ne devait pas leur être familière. Depuis que nous faisons du camping, et il y a un bail, je n'ai jamais compris la façon de se nourrir des Hollandais, pourtant vu leur physique, ils ne doivent manquer de rien, ils sont grands, bien bâtis, enfin les hommes....

Revenons à Nyons. Nous avons pris plein de photos, chaque coin de rue incitait à un déclic, c'est une ville lumineuse, vivante, le ciel est d'un bleu éclatant, il y a de bons glaciers, je n' ai encore mangé qu'un yaourt ce soir. J'ai beaucoup aimé la petite librairie, un beau fouillis à l'intérieur, il devait y avoir des trésors à découvrir. Puis nous avons longé la rivière jusqu'au pont roman, et là sur un banc un couple qui admirait aussi, nous avons entamé une conversation, ils étaient du Puy, je dis à la dame que dans deux semaines nous allions camper à côté de St-Etienne, pas très loin de chez eux, ils connaissaient bien, et j'ai ajouté que c'était pour jouer au scrabble, coïncidence la dame jouait beaucoup au scrabble sur ISC mais jamais dans un club, j'ai tout fait pour la persuader de rejoindre le club, mais elle semblait réticente, elle avait peur d'être ridicule. Dommage.

Ce soir j'ai fini "G229" de J.Philippe Blondel, ce livre m'a vraiment touchée, je l'ai lu d'une traite, la vie d'un prof comme nous ne la soupçionnons pas. J'ai commencé le livre prêté par Sylviane de Vernon "La joueuse d'échecs" de Bertina Henrichs, je sens que demain soir il sera fini, j'aime.

Programme de demain, nous n'en savons rien, ce sera selon le temps.

Vous pouvez voir les photos sous ce lien.